30 juin 2010

Varanasi / Benares

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Des images en vrac du peu que j'ai vu pour le moment :

Le Gange, l'ame de la ville, pour ainsi dire.

Qui de loin donne envie de se baigner dedans. C'est vrai quoi, etant donne que les Indiens s'y baignent (et qu'il fait plus que chaud), pourquoi pas moi ?

Mais parce que je mourrais sans doute de septicemie dans les 48 heures, pardi.
(la bete etant, comment dire... "quelque peu" polluee.)












A droite : activites habituelles autour d'un "Ghat",
le lieu de cremation ou tout hindou qui se respecte
reve d'etre incinere.
Des tas et des tas de bois qui y affluent toute la journee.













Des petites couleurs indiennes (A droite, operation "enroulement de saris").


29 juin 2010

On the train again

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Apres quelques petits milliers de kms en train en Russie, Mongolie et Chine, j'avais hate de retourner a ce qui n'est pas loin d'etre mon moyen de locomotion prefere (avant ou apres le velo, that is the question).

Bref, oui mais voila, pour tout amateur de trains, je pense qu'il doit y avoir un "avant" et un "apres" l'Inde.

La Russie c'etait la rigueur du train qui, apres 2000 kms et 53 arrets est pile-poil a l'heure ; la vetuste des wagons, parfois, mais l'ensemble restant acceptable ; la Provodnitsa qui ne souriait jamais et qui, a la nuit tombee, reclamait le silence d'un air pas tres jovial ; le samovar d'eau bouillie a disposition de tous en bout de wagon.

La Chine, c'etait des trains tout neufs hyper propres, des embarquements organises en parquant les gens dans des grandes salles d'attente a la facon des aeroports, la clim' et des bouts de wagons avec trois lavabos et tout et tout (mais l'avis ci-dessus est certainement a prendre avec precaution car mon experience du train chinois est limitee a deux trains entre des grandes villes.)

Le train indien, c'est...
Des wagons avec des trous carres et des barres transversales en fer en guise de fenetre ; des retards recurrents (c'est simple, pour le moment j'ai pris le train 3 fois, on a ete une seule fois a l'heure ; les deux autres fois, 2.5 et 5 heures de retard) ; des wagons surblindes avec des gens qui rentrent par les fenetres si necessaires pour doubler ceux qui montent par la porte (si si, je n'y ai pas cru au depart, mais c'est par ma fenetre que les gens sont arrives, du coup je m'en souviens plutot bien) ; 50 degres dans le wagon 3eme classe et un leger stress a chaque arret car il n'y a plus de vent et la temperature monte ; des velos accroches aux fenetres a l'exterieur des wagons, des gens accroches entre les wagons, sur la locomotive (j'ai rate la photo de ma vie quand nous avons croise un train dont la loco etait litteralement recouverte) ou assis sur le toit des wagons (ceux-la sont franchement flippants) ; pas d'eau en libre acces mais des petits vendeurs qui passent toutes les 10 minutes avec a boire ou a manger ; du tangage assez intense qui t'empeche de dormir plutot qu'il ne te berce ; et pas vraiment de silence la nuit (en tout cas pas en 3eme classe) : par endroits le wagon continue de vivre comme en plein jour ou presque.

Bref, c'est une experience a faire, mais je recommande un autre moment de l'annee que celui que j'ai choisi car : toute l'Inde est en vacances en ce moment, et les trains sont pris d'assault, et il fait vraiment trop chaud.


Bonne chance...
(en fait, pas de souci, l'affichage change de temps en temps et on a droit a l'equivalent en anglais)

















































Je pars dans 2 jours pour Amritsar, une ville qui e trouve tout au nord de l'Inde, tout contre la frontiere pakistanaise. Un peu plus de 24 heures de train ; j'ai un billet "3 AC", ce qui signifie... AIR CONDITIONNE !!
J'en reve a l'avance...

Bodhgaya

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En chemin vers Benares/Varanasi, je me suis arretee une journee a Bodhgaya, l'endroit ou Bouddha, il y a quelques 2600 ans de ca, s'est assis sous un arbre pour mediter et a recu l'Eveil.

Il faisait chaud, tres chaud, trop chaud. Mais ca, depuis le temps que je le repete...
Bref. Qu'y a-t'il de beau a voir a Bodhgaya ? Des temples bouddhistes, des temples bouddhistes, et aussi des temples bouddhistes, puisque chaque pays d'Asie y a fonde le sien, dans l'architecture du pays.

Du coup, ca fait un peu "L'Asie bouddhiste en miniature", les temples n'ont pas l'air tres "vivants", ca fait meme un peu "attrape touriste" et je n'y ai pas trouve grande atmosphere de spiritualite.

A defaut, je me suis donc interessee aux differences d'architecture ou de style, en constatant que, bien evidemment, les niveaux economiques des pays s'y retrouvent.
Parce que, croyez-le ou non, les infrastructures du temple du Bengladesh, curieusement, sont assesz differentes de celles du Japon.

C'est parti :

Pour attaquer, un Bouddha (apatride celui-ci) de 25 metres de haut.
Ca n'a jamais fait de mal.




A l'interieur du temple japonais.

Appreciez les peintures murales, elles etaient vraiment super chouettes en vrai.


(et inhabituelles pour moi qui ne connaissais jusque-la que le style chinois, tibetain ou nepalais)







A ma gauche, le temple thai.
Fort, grand, fier, style, tres
decore... On sent qu'il y a
un peu de sous.



A ma droite, le temple bengladeshi. Dont je n'ai pas de photo exterieur
mais,
en gros, ca ressemblait
a une salle des fetes comunale.

Admirez la simplicite
des tentures vertes.



Pour finir le defile, la star de Bodhgaya, THE arbre sous lequel Bouddha s'est assis. Qui est donc maintenant emprisonne pour son bien, l'arbre.


Et un petit
Bouddha tout zen
qui bronze au soleil.






28 juin 2010

La grande porte (Calcutta 3, suite et fin)

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J'ai quitte Calcutta il y a deux jours et me voila un peu plus a l'ouest, mais toujours dans le nord de l'Inde et dans les plaines ou il fait HYPER HYPER chaud. C'est dit.

Je suis partie sans avoir fait grand chose de tres consistant dans cette ville, ou en tout cas pas le tour des attractions touristiques :

* Une matinee de benevolat dans un centre Mere Theresa ou je me suis detrempe les mains a laver des draps et des habits dans de l'eau blindee de desinfectant (mais c'etait cool), ou j'ai donne a manger a des petites dames d'age plutot avance et pas toutes en tres bon etat, ou j'ai mange des gateaux hyper-proteines (ils devraient filer ces gateaux aux sportifs parce que c'est un truc de dingue : un gateau = un steak, presque !), but du the, tente de comprendre ce que les gens me disaient en Hindi, et puis c'est a peu pres tout.
Appercu interessant en tout cas.

* Pas mal de temps passe a essayer de raffraichir mon Espagnol avec un groupe de volontaires de Pampelune.

* Pas mal de temps allongee sur mon lit sous le ventillo.

* Pas mal de temps a la gare pour acheter des billets de train pour la suite du voyage (une matinee complete pour... 3 billets. Long et un peu complique, mais mission reussie.)

* Et encore un peu de temps pour aller voir des temples Hindous.

Pour finir, je suis sortie par la grande porte, c'est a dire en m'offrant le luxe du trajet en rickshaw - le reve de toute une vie - pour aller a la gare.
Le jour de mon depart, greve generale dans Calcutta. Tableau chiffre : pas de bus, les taxis ne roulent pas non plus, la gare ou je dois aller est a 4-5 kms, mon sac pese 30 kg, il fait 40 degres.
Je sors de la guesthouse en pensant trouver un "auto-rickshaw", c'est a dire un "tempo", c'est a dire un "tuk-tuk", c'est a dire une ch'tiote voiturette grosse comme celle des golfs, mais a trois roues et au moteur hyper bruyant. Oui mais voila : il n'y en a pas.
Le gars d'un rickshaw me demande ou je vais, je culpabilise a l'avance de le faire aller jusqu'a la gare qui est quand meme bien bien loin... mais je n'ai pas d'autre solution alors je monte dans la carriole, le gars prend les deux longues poignees en bois (comme sur une brouette, pour ceux qui auraient du mal a visualiser) et c'est parti pour une heure de petit trot jusqu'a la gare.
Les gens me disent "Hello! How are you?" en chemin, moi je regarde mon cheval humain, j'ai envie de me cacher et je ne sais pas si je dois sourire ou afficher une mine triste genre "Oui, je sais, c'est pas cool...".
Le nec plus ultra du neo-colonialisme moderne : se payer un cheval humain pendant ses vacances dans un pays pauvre.

Le probleme n'est meme pas que le cheval soit humain, ce sont les raisons pour lesquelles il l'est qui posent vraiment souci.
Bien sur, on pourra toujours dire que le gars a besoin de travailler sinon il se retrouve a mendier, sauf qu'il n'a vraissemblablement pas eu le choix de son travail et de sa place dans la societe, et ca c'est effrayant. Il a herite ca de ses parents, de sa communaute, et, meme s'il reve a autre chose, restera a cet endroit et dans ce role toute sa vie.
Foutu systeme de castes.

Je n'en sais que trop peu sur le sujet pour pouvoir developper plus, mais toujours est-il que c'est juste impossible a accepter pour un regard occidental. Ou disons pour le mien.

Voila. J'ai donc perdu un an d'esperance de vie rien que par culpabilite.
J'ai essaye de me rassurer en me disant que, au moins, mon rickshaw-driver avait plus de 18 ans et avait des sandales en plastiques aux pieds, ce qui n'est pas le cas de tous.
Je suis une trop bonne touriste !

Des petites photos pour finir...























Qu'est-ce que c'est-il donc ?
Le debut d'un mariage dans la plus pure tradition indienne/hindou.

Le futur marie, sur son char plein de lumieres et de sons, entoure de gens qui dansent en suivant le convoi, se rend chez sa future, qu'il ne connait vraissemblablement qu'en photo pour le moment.

D'apres ce que j'ai pu comprendre, le gars est generalement plutot content (encore que ca ne doit pas forcement toujours etre le cas), et du cote de la fille c'est plutot pleurs, pleurs et pleurs.




























25 juin 2010

Calcutta 2

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Des photos du decor.
Pas vraiment representatives de l'entierete
de la realite, les photos, parce que pour y etre
fidele il faudrait un paquet de cliches de rue remplies
de gens qui y dorment,
y mangent, s'y lavent, etc.
Mais ca, je ne sais toujours pas faire.









































































23 juin 2010

Calcutta 1

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Apres 4 jours de greve dans tout le secteur de Darjeeling (voir note politique plus bas), j'ai descendu hier, jour de pluie presque torrentielle, les collines verdoyantes de l'ouest Bengal, en slalomant quelque peu entre les glissements de terrain (3 au total, mais qui ne coupaient jamais la route en entier) dans une Jeep aux essuies-glaces en panne.

Ca, c'est fait.

Suite a ca, une nuit de train (avec air conditionne, yes !) depuis Siliguri pour arriver dans la moiteur de Calcutta ou me voila depuis ce matin, donc.

Que dire...

Pour le moment je n'ai pas vu grand chose ; je suis presque uniquement restee sous les ventilateurs de la guesthouse, quelque peu ecrasee par la temperature et la moiteur du lieu.
Cela etant, le peu que j'ai pu apercevoir me donne l'impression d'avoir ete bien preparee a l'Inde par mes 6 mois a Kathmandou.
Calcutta est pauvre, tres pauvre meme, mais - au risque de paraitre insensible - ca ne me choque pas plus que ca.
Globalement les composantes principales - ou plutot celles qui sautent aux yeux - sont les memes : pauvrete, pollution, gens/enfants qui vivent dans la rue et autres, mais la dimension de la ville (plus de 15 millions d'habitants) intensifie le tout et la vie a l'air peut-etre un peu plus rude qu'a Kathmandou (et les gens moins friendly aussi).

Ambiance "Mere Theresa" dans le coin ou je me trouve puisque s'y trouve ce qui fut son "QG" ; je vais essayer d'aller creuser le sujet.
Pour le reste, aucun plan... Il fait trop chaud pour planifier quoi que ce soit !

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Note politique : le secteur de Darjeeling, une petite poche plutot prospere et en bonne sante economique par rapport a la moyenne indienne, voudrait etre independant.
Un peu a la facon du Sikkim un peu plus au nord, zone indienne frontaliere de la Chine, la zone de Darjeeling (qui s'appelerait "Gorkhaland", du nom des "Gurkha", groupe originaire du Nepal qui a emigre et peuple cette region il y a... longtemps de ca) voudrait devenir autonome par rapport a la mere patrie, notamment au niveau fiscal (les sous partent de Darjeeling, mais au moment de la redistribution nationale la region est perdante), concernant la sante, l'education, les universites, etc.

Oui mais voila, l'Inde n'est pas tout a fait d'accord avec ces pretentions autonomistes.


Les methodes employees pour se faire entendre varient, mais toujours est-il que les tensions sont nombreuses entre les partis locaux (qui, a priori, sont certes d'accord sur l'objectif - l'autonomie - mais pas sur les moyens a employer pour y arriver), ce qui a mene il y a trois semaines a l'assassinat d'un homme politique local, a Darjeeling alors qu'il etait sur le point de commencer un discours.

Manifestations et contre-manifsetations s'en sont suivies, et une intervention trop musclee de la police a mene a la decision, de la part d'un de ces partis, d'entammer une "greve generale a duree indeterminee".
What is "greve generale a duree indeterminee"?
C'est tres simple : le mot d'ordre "ville et region mortes" est donne, et s'applique a tous. Tout ce qui ressemble de pres ou de loin a un commerce doit fermer, les transports - meme publics - s'arretent, les ecoles ferment, etc. Restent ouvertes les pharmacies et point.
Les restos des hotels, pour certains, continuent a nourrir en douce les touristes, mais tout ce qui a une vitrine visible baisse et verouille son rideau de fer.
La ou c'est moyen, c'est que la population n'est pas d'accord avec la greve et qu'elle la subit. Mais si tu ouvres ta boutique, que tu vends trois patates et que ca se sait, la pseudo police para-militaire du parti politique qui a decrete la greve (comme au Nepal, a tendance maoiste) vient te detruire ton magasin.

On ne se rend pas compte, en Europe, a quel point on est libre de penser.



JUNE 23RD 2010
Calcutta 1 (Kolkata)

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Beginning There won't be an English version anymore, sorry for that. Find an automatic translator.

14 juin 2010

Hello India!

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Aye, voila, c'est fait. Je suis en Inde.
Plutot que partir directement vers la douce et paisible ville de New-Dehli, j'ai prefere quitte le Nepal par son extreme est.
Je suis donc du cote de Darjeeling, une petite poche indienne entre Nepal, Chine et Bhoutan.
Je me suis fendue d'une petite carte pour vous aider a situer, que voici donc :


Avantages de ce choix : on est dans les collines (la ville meme de Darjeeling est a 2000 metres d'altitude) donc les temperatures sont correctes et les gens parlent Nepali (yes!) ce qui est sympa.
Desavantage : personnes "helio-dependantes" s'abstenir : la mousson approchant, le coin ressemble au plus grand brumisateur de la terre. Brume permanente a partir de 9 heures le matin : on est dans les nuages. Certes, ladite brume bouge ce qui a un cote esthetique evident et donne une touche un peu magique par moment, mais le soleil manque un peu.

L'actualite importante de ces derniers jours c'est d'avoir rencontre le Guru du the biologique/biodynamique en Inde, un certain Mr Banerjee d'une certaine plantation "Makaibari" (www.makaibari.com pour ceux qui voudraient creuser la question).
Le gars est une sacre personalite et deborde d'energie, et j'ai eu droit a une super degustation de the (rituel assez similaire a celui du vin).
Avec un peu plus de temps un de ces quatre, je raconterai un peu.

Appercu de l'ambiance dans les collines du "West Bengal":


L'ambiance "brumisateur geant"
dont je parlais plus haut.




La meme ambiance,
version "jungle".





Toujours la meme,
cette fois dans un monastere.






Encore la meme,
version Meteo France.






Les champs de theiers de bon matin (Matin beni... Soleil! O joie!).
Cote gauche, des theiers non encore "cueillis" (presence de petites feuilles encore jeunes au sommet de chaque branche, donc rendu global bien plus clair).
Cote droit, la meme variete, en version "cueillie".




A reproduire absolument a la maison :
- a gauche, the au lait ;
- en haut, curry de legumes ;
- au centre-qui-prend-toute-la-place, chapati au beurre.
Bon appetit.




13 juin 2010

Bye bye Nepal

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Le glas de mon visa nepalais a sonne et j'ai donc quitte Kathmandou il y a une dizaine de jours, le coeur dechire, les yeux embues de larmes et le soufle coupe par l'emotion. Ou, pour etre un peu plus proche de la realite, a mi-chemin entre petite pointe de tristesse de quitter ce pays tres chouette (et les gens qui ont fait mon quotidien pendant 6 mois) et le plaisir de repartir vers du nouveau.

J'ai dit au revoir a la maison de 30 filles dans laquelle je travaillais, aux 18 tres tres chouettes ados du groupe theatre (cf. post precedent pour voir leurs tetes), au staff nepalais, a ma petite boutique preferee de samosas et cell-rotis (un beignet de farine de riz qui tape tout ; je vous en ferai quand je rentrerai), aux 133 chiens errants et 1360 singes du quartier, aux tas de detritus (qui commencent a franchement puer vu la chaleur) qui s'etalent un peu partout, aux bus et aux rituels qui les accompagnent (un coup frappe du plat de la main sur la tole = "arrete toi" ; deux coups rapides = "go !"), aux monasteres et a leurs trompettes et cymbales, au the au lait le meilleur de la terre, aux nuages de poussiere, etc.

La suite du programme c'est l'Inde.
Petite apprehension, autant pour ce que le pays represente a mes yeux (enorme, surpeuple, aggressif peut-etre un peu... un monstre qui va me manger toute crue, quoi), que pour les conditions climatiques du moment pas franchement ideales sur place (il fait 50 degres partout et la mousson arrive).
Mais bon, go, go, go! :)


JUNE 13TH, 2010

Bye bye, Nepal

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After a long discussion with my own self, I have decided to stop the English version of this blog (which was not that updated anyway, and maybe not that much used either).
English-speaking readers, I hope this is not too much of a prejudice for you. If you want to have some news, e-mail me to protest (this way, I will have some news from you too!) or use an automatic translator on the internet... (sorry that this is not a very nice alternative).