Trois variétés de figues à identifier

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1) Figue vert clair tendance jaune, peau très fine et très fragile (du coup texture délicate, raffinée en bouche), fruit fendillé, très sucrée, juteuse  =>  elles sont dans les deux barquettes de gauche sur la photo ci-dessous.

 - http://www.figuiers.com/plants-de-figuiers#Tena ?   (il est dit "peau fine")

 - http://www.figuiers.com/plants-de-figuiers#Nefiach ?

 - Autre ?

La photo est du 10/09/2020.

Au 16/09/2020 c'est terminé, plus une figue fraiche sur l'arbre, quelques séchées mangées par les guêpes et frelons, le reste par terre.

2) Figue assez élégante, jaune-rosée rayée de bordeau, trouvée à Cahors.

Je n'ai rien vu ici qui y ressemble franchement : http://www.figuiers.com/plants-de-figuiers

Quid ? Qui est-elle ?

Les photos sont du 11/09/2020 : des figues au sol, et encore pas mal de figues sur l'arbre, tout n'est pas encore mûr.

9) Figue violacée tirant vers le noir, teinte non uniforme, fruits plutôt gros calibre, tendance à fendiller, chair rouge, juteuse, trouvée à Castres.

Les photos sont du 16/09/2020 : à cette date beaucoup de figues au sol et encore beaucoup sur l'arbre, qui semble carrément prolifique et est doté d'un épais feuillage.

 - Serait-ce elle : http://www.figuiers.com/plants-de-figuiers#Reculver  ?

Citation du mois

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Citation du mois

"A la mère dont le petiot hurle au premier jour de la maternelle, on dit : "Il va s'habituer." C'est effectivement ce qui se passe. On s'habitue. La plupart oublient même qu'ils ont eu peur, qu'ils s'y sont accoutumés. Le pli est pris. Ils ont peur toute leur vie, ne savent plus de quoi. C'est là que réside l'atrocité de la souffrance obscure."

***  Catherine Baker, Contre la trouille, Insoumission à l'école obligatoire  ***

En entendant le matin dans ma rue les enfants qui pleurent et crient leur détresse à l'heure du départ à l'école (ou à la crèche), à chaque fois je suis atterrée, et je me disais l'autre jour :
"Je ne comprends pas : il y a tellement d'occasions, dans une vie, de pleurer pour des douleurs subies - des accidents où on se blesse, des aggressions de quelqu'un d'autre sur soi, des estomacs qui ont faim devant des assiettes vides, des exils subis pour fuir les dangers d'une guerre, des séparations de familles migrantes, des évènements météo qui balayent tout, des séismes, des disparitions, des décès, ... - pourquoi l'Homme en fabrique-t-il de toute pièce ? Comment en est-on arrivés à créer activement de la souffrance ?

   Etres humains adultes qui emmenez vos petits être humains à l'école (où n'importe où) de force,

sans leur consentement et sans tenir compte de leur souhait, de leurs larmes, de leurs cris,

je ne sais pas comment vous faites.

(pour passer outre cela. Pour ne pas le prendre en compte.)

A votre place, je n'aurais pas cette "force".

"Dans les relations de pouvoir, c'est le plus faible des deux qui s'adapte. Dans les relations d'amour, c'est le plus puissant des deux qui s'adapte."

***  Lily Jattiot, psychanaliste  ***

Le petit qui n'aura d'autre choix que de s'adapter à ce que lui impose le grand, le fera. Par nécessaire survie. Mais toute adaptation a un coût.

"Alike", film d'animation de 7 min : https://www.youtube.com/watch?v=kQjtK32mGJQ

(Et - ATTENTION DANGER phrase toute faite qui permet de tout légitimer : non, "ce qui ne vous tue pas ne vous rend pas forcément plus fort". C'est loin d'être le cas.)

Chère, très chère Alice Miller

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Merci à toi.
Ma reconnaissance et ma gratitude sont immenses, sans limite.

Ci-dessous extraits de Alice Miller, C’est pour ton bien, Aubier, p. 119.
Davantage d’extraits (12 p.) : réf MTB, education-authentique.org/index.php?page=les-documents-complementaires

" La nocivité de l’éducation ?
Ma conviction de la nocivité de l’éducation repose sur les constatations suivantes :
Tous les conseils pour l’éducation des enfants trahissent plus ou moins nettement des besoins de l’adulte, nombreux et divers, dont la satisfaction n’est pas nécessaire au développement de l’enfant et de ce qu’il y a de vivant en lui, et par surcroît l’entrave. Cela vaut même pour les cas où l’adulte est sincèrement persuadé d’agir dans l’intérêt de l’enfant.
Parmi ces besoins, il faut compter : premièrement, le besoin inconscient de reporter sur un autre les humiliations que l’on a soi-même subies dans le passé ; deuxièmement, le besoin de trouver un exécutoire aux affects refoulés ; troisièmement, celui de posséder un objet vivant disponible et manipulable ; quatrièmement, celui de conserver sa propre défense, c’est-à-dire de préserver l’idéalisation de sa propre enfance et de ses propres parents, dans la mesure où la valeur de ses propres principes d’éducation doit confirmer celles des principes parentaux ; cinquièmement, la peur de la liberté ; sixièmement, la peur de la réémergence du refoulé que l’on retrouve chez son propre enfant et qu’il faut à nouveau combattre chez lui, après l’avoir tué en soi ; septièmement et pour finir, la vengeance pour les souffrances endurées.
Étant donné que, dans toute éducation, l’une de ces motivations intervient, elle est tout au plus bonne à faire de l’enfant un bon éducateur. Mais en aucun cas, elle ne peut l’aider à accéder à la liberté de la vie. Quand on éduque un enfant, il apprend à éduquer. "

Davantage d’extraits de C'est pour ton bien (12 p.) et d'autres textes ici :
education-authentique.org/index.php?page=les-documents-complementaires
réf MTB
ou lien direct : clic ici

Blanc d'oeuf !

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Le blanc d'oeuf, c'est très beau, surtout séché au fond d'un verre oublié dans un frigo quelques semaines. Mais peu de gens le savent.
(Moi-même, jusqu'à encore récemment...)